L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a rendu public sa nouvelle liste rouge des espèces menacées d’extinction. Il y a été dénombré 134 425 espèces dont 37 480 sont menacées d’extinction. Malheureusement l’éléphant de forêt d’Afrique y figure et est de surcroît classé au statut de danger « critique » d’extinction. Un cri de détresse de la biodiversité et du patrimoine naturel. Le braconnage et la déforestation sont à blâmer.
Un préjudice à l’écosystème
Tout être vivant petit ou grand a un rôle à jouer dans la conservation de la biodiversité. Les insectes participe à la pollinisation qui permet la bonne croissance et le développement des fruits et légumes, gagés d’une alimentation saine.
Une biodiversité insuffisante engendrerait donc une détérioration de la santé, de l’environnement, de la qualité de vie, etc.
La menace qui pèse sur le Loxodonta cyclotis constitue un frein pour notre écosystème, mais aussi sur l’économie. Le directeur général de l’UICN a souligné que « Les éléphants d’Afrique jouent un rôle clé dans les écosystèmes et les économies, mais aussi dans notre imaginaire collectif, partout dans le monde. Les nouvelles évaluations publiées aujourd’hui par la Liste rouge de l’UICN des deux espèces d’éléphants d’Afrique soulignent les pressions persistantes auxquelles sont confrontés ces animaux emblématiques ».
En finir avec les activités anthropiques dévastatrices
Les principales raisons de ce déclin sont la déforestation et le braconnage d’Ivoire. Une raison secondaire est la pandémie actuelle qui en entravé les efforts de conservation de la biodiversité.
L’éléphant de forêt d’Afrique a vu sa population chuter de 86% en l’espace de 31 ans.
Son confrère, l’éléphant de savane d’Afrique (Loxodonta africana) avec qui jadis ils étaient considérés comme une seule espèce court le même danger. Sa population a diminué de 60% en 50 ans. Il urge donc de mettre fin à la destruction des habitats des animaux.
« Nous devons, de toute urgence, mettre un terme au braconnage et veiller à ce que suffisamment d’habitats convenables soient conservés pour les éléphants de forêt et de savane. Ces dernières années, plusieurs pays africains ont montré la voie à suivre, démontrant qu’inverser la tendance du déclin des éléphants est possible. Nous devons travailler ensemble pour que leur exemple puisse être suivi » a déclaré Dr Bruno Oberle.